On te comprend, on te croit, on va t’aider, tu vas t’en sortir.
Quand une personne traverse des violences, qu’elles soient psychologiques, verbales, économiques, physiques ou sexuelles, elle a besoin d’être soutenue avec respect, patience et bienveillance. Écouter sans juger, respecter son rythme et ses besoins, c’est déjà lui offrir une aide précieuse.

Ce qu’il faut faire pour aider une victime

  • Écouter avec bienveillance : Accueillir ses paroles sans jugement, respecter son rythme et ses besoins.
  • Croire la victime : Lui assurer qu’elle n’est pas seule, que ce n’est pas de sa faute, et qu’elle sera aidée.
  • Être vigilant.e face au danger : Comprendre que les violences peuvent être psychologiques, verbales, économiques, physiques ou sexuelles.
  • Soutenir ses décisions : L’accompagner sans la forcer, en respectant son libre arbitre.
  • Informer sur les recours : Lui rappeler que ces violences sont un délit puni par la loi, et encourager à contacter une association d’aide ou à porter plainte si elle le souhaite.
  • Proposer un hébergement d’urgence : Si possible, accueillir la victime et ses enfants.
  • Assurer un suivi : Prendre régulièrement de ses nouvelles pour qu’elle ne se sente pas isolée.
  • Sécuriser ses documents : Garder ses papiers importants en lieu sûr et prévoir un code de sécurité en cas de danger.
  • Se protéger contre la manipulation : Être attentif.ve à ne pas être instrumentalisé.e par l’agresseur.

Ce qu’il ne faut pas faire pour aider une victime

  • Ne pas décider à sa place : Respecter son rythme, ne pas la brusquer ni la presser.
  • Ne pas faire pression pour porter plainte : La décision doit venir d’elle.
  • Ne pas culpabiliser ni faire honte : Ne jamais la blâmer pour ce qu’elle subit.
  • Ne pas l’obliger à retourner chez l’agresseur.
  • Ne pas la décrédibiliser devant ses enfants.
  • Ne pas menacer l’agresseur : La violence ne résout rien.
  • Ne pas minimiser les violences subies : Reconnaître leur gravité et leur impact.
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